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5 conseils pour une mission d’écovolontariat en Afrique réussie

L’Afrique est un continent particulièrement populaire auprès des volontaires, ce qui n’a rien d’étonnant car on y trouve non seulement une multitude de missions dans des domaines variés, mais aussi une richesse et une diversité culturelle et naturelle exceptionnelle. Si vous avez pour projet de faire du volontariat en Afrique, voici une petite liste (non exhaustive) de conseils pour vous aider à faire de votre séjour un succès pour vous et pour le projet auquel vous apportez votre soutien.

1. S’engager le plus longtemps possible

Nous vous encourageons à vous engager pour la durée la plus longue possible et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, plus vous resterez longtemps, plus votre présence bénéficiera au projet local, qui a investi du temps pour vous former. Au fil du temps, vous devenez de plus en plus efficace dans vos tâches quotidiennes, et votre impact sera d’autant plus grand si vous restez pour une longue durée. Ensuite, il faut aussi penser à votre impact écologique. Il est en effet paradoxal de faire des milliers de kilomètres en avion pour s’engager pour l’environnement, si vous ne restez que quelques jours. Enfin, vous verrez qu’au cours d’une mission, le temps passe très vite, et il serait dommage que vous ayez à repartir alors que vous veniez juste de prendre vos marques !
La plupart des organisations de volontariat proposent une durée minimum de deux semaines. Toutefois, si vos contraintes vous le permettent, nous vous encourageons à vous engager pour une durée minimum d’un mois.

2. Se renseigner sur sa destination

https://www.eco-volontaire.com/actualite-des-associations/volontariat-avec-des-lionceaux-attention-danger/Les Français savent en général relativement peu de choses sur l’Afrique, et la plupart d’entre nous auraient du mal à placer les pays de ce continent sur une carte (comme l’avait montré une expérience menée en 2017). Pourtant, partir en Tanzanie ou au Togo, ce n’est pas la même chose !
Préparer votre départ en mission, c’est donc aussi prendre le temps d’en apprendre plus sur l’histoire, la géographie, mais aussi les traditions et les cultures de votre pays d’action. En plus de vous préparer au choc culturel (qui est plus ou moins important selon la destination), cela peut aussi vous éviter de commettre des faux-pas une fois sur place…

3. S’initier à la langue locale

Dans de nombreux pays d’Afrique, l’anglais ou le français font partie des langues officielles. Cela est pratique pour les volontaires européens, mais il faut être conscient que dans certains pays, ces langues ne sont en fait parlées que par une minorité de la population. À Madagascar par exemple, le français est l’une des langues officielles, mais il n’est parlé que par 20 % de la population.
Sans aller jusqu’à vous demander une maîtrise parfaite du malgache ou du swahili, apprendre les rudiments de la langue locale parlée et comprise par tous est un effort qui sera très apprécié par les personnes que vous rencontrerez et qui rendra votre expérience d’autant plus riche, surtout si le projet met en contact les écovolontaires et la population locale.

4. Adopter une posture d’apprenant

lion afriqueIl est important d’aborder le sujet du comportement que les volontaires devraient adopter sur place, surtout en tant qu’Occidentaux se rendant en Afrique (avec tout ce que cela implique en matière de préjugés et de privilèges). Il est souvent reproché aux volontaires occidentaux leur attitude de « sauveur blanc », qui arrivent dans les pays en développement en terrain conquis, pensant détenir les solutions à tous les problèmes.
Plutôt qu’une approche néocolonialiste de « bienfaiteur », nous vous encourageons donc à adopter une posture d’apprenant. Le personnel local du projet connaît son travail et la situation, et vous êtes là pour apprendre d’eux comment vous pouvez les aider, et non l’inverse.

5. Éviter les projets dans les fermes de félins

De nombreux projets d’écovolontariat en Afrique attirent les touristes et volontaires en leur faisant miroiter la possibilité de câliner ou donner le biberon à des bébés félins (lionceaux, guépards, etc.). Pourtant, ces véritables « fermes de félins » cachent une sombre réalité, que la plupart des écovolontaires bien intentionnés ignorent. Ces jeunes félins sont en effet élevés à la chaîne, exploités tout au long de leur vie et finissent généralement au bout du fusil des chasseurs de trophées (plus de détails à ce sujet).
Pour éviter de tomber dans ce piège, nous vous conseillons de bien vous renseigner en amont et de privilégier les projets interdisant le contact direct avec de jeunes félins. Vous verrez qu’il existe une multitude de missions d’écovolontariat responsables, vous permettant d’agir pour la protection des félins par exemple dans des parcs nationaux ou dans de véritables sanctuaires.

Par l’équipe de Guidisto

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