Qui suis-je

Mon premier livre de chevet était un atlas. Et depuis mon plus jeune âge, j’ai un désir farouche : celui d’explorer le monde sous ses différents aspects.
Je me suis donc tournée vers des études d’histoire et géographie jusqu’à la maîtrise, avant de poursuivre mon cursus dans une école de journalisme. J’ai été journaliste dans la presse régionale en France et en Polynésie pendant 13 ans, puis j’ai passé quatre ans dans la gestion de projet web au sein d’une grande entreprise à Paris. A 40 ans, j’ai repris des études pour exercer un métier aussi beau que difficile : infirmière.

Mais ce qui nous importe ici, c’est l’histoire de Cap sur l’écovolontariat. Une histoire qui commence par une expérience de vie qui a changé mon regard sur le monde à jamais ! Une expérience lors de laquelle j’ai intimement compris que nous étions tous liés les uns aux autres : êtres humains, animaux, plantes…

Le tour du monde comme expérience fondatrice

En 2007, j’ai entrepris un voyage au long cours de 11 mois. Je cherchais une façon originale de voyager, loin des sentiers battus et en accord avec mes convictions, notamment en matière de protection de l’environnement.
C’est alors que je découvris l’écovolontariat, à savoir la possibilité de s’engager grâce à des associations de protection de l’environnement.
Des associations donnent, en effet, la possibilité de s’investir, pour des périodes s’étalant d’un jour à plusieurs mois, en France ou à l’étranger, dans différents projets liés à la protection de la planète.

Après de nombreuses recherches, j’ai sélectionné 5 missions d’écovolontariat différentes : Sauvegarde des tortues d’Hermann au village de Gonfaron, protection du vautour fauve sur l’île de Cres en Croatie, volontariat dans un centre d’accueil d’animaux sauvages en Floride, protection de la mangrove et des iguanes au Honduras, chantiers au CVA en Australie.
Ces missions ont donné lieu à un projet pédagogique avec trois classes de primaire avec qui j’échangeais régulièrement.

La création de Cap sur l’écovolontariat

De retour en France et forte d’une année très riche en expérience, j’ai décidé de créer un site internet sur l’écovolontariat : Cap sur l’écovolontariat. C’était une façon de partager mon expérience et de donner la possibilité à d’autres voyageurs de vivre ce que j’avais vécu. Je dois dire que le succès du site est allé au-delà de mes espérances ! Je suis devenue la blogueuse de référence dans l’écovolontariat.
Depuis, j’ai écris le Guide de L’écovolontariat, participé à la charte sur l’écovolontariat et tissé de nombreux liens avec des associations.
Grâce à la confiance qui lie les différents acteurs de l’écovolontariat et Cap sur l’Ecovolontariat, j’ai créé une plateforme avec une sélection de missions dont l’action sur le terrain est sérieuse. L’idée de cette plateforme est de faciliter la recherche de missions d’écovolontariat fiables et de gagner du temps. Elle vous permet d’entrer directement et très simplement en contact avec avec des organismes qui vous permettent de vous engager pour la préservation de la biosdiversité.

L’écovolontariat est-il le voyage du Monde d’après ?

Comme beaucoup d’entre vous sans doute, la crise du coronavirus, la sixième extinction de masse et le réchauffement climatique me bouleversent. Plus le monde change, plus la certitude de devoir créer un monde plus écologique et solidaire se renforce. Comment voyager tout en diminuant son emprunte carbone ? Comment éviter la dégradation des milieux naturels liée au tourisme de masse ? Comment protéger la biodiversité tout en gardant le plaisir d’observer les animaux sauvages ? Comment s’engager comme bénévole dans un association de préservation de l’environnement sans se substituer aux emplois sur place ?
Je vois dans l’écovolontariat la possibilité de résoudre ces équations. Comme l’explique cet article du site internet L’ADN, l’écovolontariat s’inspire de la nouvelle économie et est en phase totale avec le monde d’après.

24 réflexions au sujet de “Qui suis-je”

  1. Merci pour ce que vous faites
    J aimerais bien me lancer dans l ecovolontariat et j ai besoin d etre encadré
    Ou du moins conseillé

  2. L’eco volontariat m’intéresse à plus d’un titre parce que le partage d’expériences et la contribution à la sauvegarde de la planète me sont très chers. Merci donc de me faire part des programmes en cours en Afrique comme ailleurs. je pourrai bien en parler aussi avec mes camarades militants.

  3. Bonjour Laurence,
    J’ai vu ta conférence lors du 2ème FNTR. Elle était très intéressante. Je suis présidente de l’association PixWhale (nous présentions une expo photo “un regard dans la mer”). PixWhale est une association de loi 1901 portant un projet de science participative.
    Cette association a pour but de collecter des informations sur les mammifères marins et informer les stations de recherche dans ce domaine des données récoltées. Nous rassemblons les photos de baleines que des touristes ont observées lors de leurs excursions afin de monter une base de données libre de droits. Les précieuses informations récoltées telles que la photo-identification, la date, la position géographique sont ensuite relayées aux stations de recherche œuvrant dans ce domaine afin d’acquérir toujours plus de connaissances sur les mammifères marins.
    Cette association a également pour but de promouvoir la pratique de science participative, diffuser les connaissances sur les mammifères marins au grand public, ainsi que leur environnement, soit le milieu marin.
    Serait-il possible de se contacter ? Se fixer un RDV téléphonique pour le début de la semaine prochaine par exemple ?
    A bientôt,
    Joanna

  4. Bonjour Laurence, et en effet bravo pour ce site et toutes les ouvertures qu’il propose ! Je m’interroge juste sur les tarifs J’ étais intéressée pour aller peindre les chevaux en Mongolie et donc travailler sur le projet, mais à 72€ par jour je suis désolée je ne vais plus travailler ! Le woofing on est nourri logé …. Comment avez-vous fait à ces tarifs là pour partir 11 mois ??

  5. Bonjour,
    Il existe des missions pas chères.
    Pour ma part c’est ce que j’avais privilégié.
    J’ai écrit guide “le tour du monde de l’écovolontariat” édité par ABM (Aventure du bout du monde). Vous y trouverez l’organisation de mon voyage,le coût, ainsi que des adresses. Il sortira à la fin du mois d’avril 2013. Félicitations à vous de vouloir tenter l’expérience !

  6. Bonjour, Nous recherchons des volontaires pour un projet d’habituation de chimpanzés et de collecte de données fauniques dans le Parc National de Taï en Côte d’Ivoire, ainsi qu’un volontaire micro-projet pisciculture. Est il possible de poster cela via votre site, je ne vois aucun onglet permettant de le faire. Merci de votre retour.
    Virginie

  7. Bonjour,
    Je souhaite prendre un an dès le mois d’Octobre (cette idée me trotte depuis longtemps dans la tête) pour allié voyage et mon amour pour les animaux et la nature. pour moi l’écovolontariat serait parfait !
    j’ai trouvé plusieurs adresses mais cela est compliqué d’avoir des avis concrets sur internet, votre livre peut il m’être utile aux niveaux des associations sérieuse qui prennent en charge les bénévoles?
    je souhaite faire une mission à proximité de londres, avez vous des contacts à me conseiller?
    Merci d’avance pour l’aide, et merci pour ce que vous faites!

  8. Coucou,

    J’aime bien ton projet d’avoir fait un an de volontariat. J’aime bien aussi le site web que je conseille a ceux qui cherchent des plans benevoles.

    Je serai a Gonfaron en septembre, comme toi a une epoque ! (Et comme moi il y a deux ans).

  9. bonjour,

    depuis quelques semaines WWOOF france mène une campagne pour l’officialisation
    du wwoofing par les autorités françaises.

    si la démarche est louable dans l’absolu, la réalité des hôtes adhérents à WWOOF
    France est tout autre :

    – près de 50% des hôtes NE SONT PAS DES AGRICULTEURS. Ce sont majoritairement
    des particuliers qui cherchent de la main d’oeuvre pour créer des mares BIOS,
    des maisons BIOS, des jardins BIOS, des bergers BIOS, des clôtures BIOS, des
    poulaillers familiaux BIOS, des gardes d’enfants BIOS, des gardes-malades BIOS

    – sur le 50% restant DE NOMBREUX AGRICULTEURS NE SONT PAS EN BIO CERTIFIES

    LES CLIENTS DE WWOOF FRANCE SONT TROMPES car il n’existe aucun pictogramme, ni
    aucune indication précisant si l’hôte est :
    – un particulier ou un agriculteur et
    – en bio ou pas

    une rapide enquête sur la liste des hôtes adhérents vous permettront de
    confirmer nos propos et de poser la question à wwoof france : QUEL TYPE DE
    WWOOFING EN FRANCE ?

    Nous pensons qu’il indispensable de légaliser le wwoofing en France mais en
    restant dans la philosophie et la terminologie du wwoofing : AGRICULTEURS ET BIO
    CERTIFIE

    En effet, de nombreux jeunes souhaiteraient s’engager dans ce métier mais ils
    ont peur de sauter le pas d’un seul coup. Le wwoofing permet aux jeunes non
    issus du milieu agricole de se tester, de s’expérimenter … à condition que les
    hôtes soient des agriculteurs et en bios.

    Nous restons à votre disposition pour de plus amples informations si nécessaire.

    Avec mes meilleures salutations,

    Collectif WWOOFER EN FRANCE
    http://www.facebook.com/wwoofer.enfrance

  10. Bonjour;
    Dans le dernier magazine “grazia” j’ai trouvé un micro reportage sur l’écovolontariat (qu’ils nomment ecovoluntering) quelques jolies photos certes mais très peu d’infos intéressantes,superficiel et sans intérêt! …que n’ont-ils parlé de ton site et du livre qui l’accompagne ,si complet et si riche ! car il semble que le petit témoignage de Laurence en Tasmanie soit le tien !

  11. Bonjour,
    Vous indiquez avoir fait une mission en Floride. C’était par quel organisme ?
    Merci pour les infos de votre site en tout cas.

    Salutations.
    Jeff

  12. Bonjour,
    je me demandais s’il était possible de faire de l’écovolontariat à 16 ans ?
    Merci d’avance,
    Mag

  13. Bonjour !
    D’abord, merci pour ce site et toutes ces infos que tu partages !
    J’ai décidé d’allier mes passions : la protection de l’environnement, la découverte de la nature et le voyage.
    Mon compagnon et moi préparons un tour du monde à la voile. Je souhaite faire de ce voyage l’occasion d’être utile et débute dans le montage d’un projet de voyage utile et solidaire.
    Nous partons en famille et ma question es: as-tu déjà rencontré ou entendu parler de familles qui réalise des missions éco vonlontaires, solidaires ou du woofing ? cela est-il possible ?
    Merci

  14. Bonjour à vous tous. juste pour vous dire merci pour tout ce que vous faites à travers le monde. Bonne journée à vous ! Par Jean le Baptiste

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