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Découvrez l’histoire de Constance, créatrice d’Aventure Africaine

C’est après une voyage en Anfrique du Sud que Constance a créé Aventure Africaine, une agence qui propose aux écovolontaires des missions de préservation des espèces dans trois pays.

Bonjour Constance, vous avez créé Aventure Africaine, une plateforme qui propose des missions d’écovolontariat. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle donc Constance et je suis française. J’ai toujours été passionnée par les animaux et concernée par leur cause et depuis petite, je suis fascinée par le continent africain. A la fin de mes études, j’ai eu besoin de souffler un peu et de réaliser un rêve que j’avais depuis longtemps : partir en Afrique du Sud et côtoyer au plus près la faune incroyable de ce pays.

Quelle est l’expérience personnelle qui est à l’origine du projet Aventure Africaine ?
C’est une première expérience de volontariat qui est à l’origine d’Aventure Africaine. Avant de rejoindre la mission, je ne savais même pas que le volontariat en réserve naturelle existait, mais j’ai dû faire de nombreux mois de recherches pour trouver LA mission qui me correspondait. C’est en rentrant en France avec des images plein la tête et l’envie de changer de vie mais également en partant de ce constat qu’en tant que francophone, il était très difficile de trouver une mission de qualité à un tarif abordable, que l’idée de démarrer ma propre agence est née. Après de nombreux mois de recherches et de démarches administratives ainsi qu’un autre voyage pour tester les premiers projets partenaires, Aventure Africaine a vu le jour.

Vous envoyez des écovolontaires auprès d’associations qui oeuvrent pour la préservation des espèces. Pouvez-vous détailler les différentes missions de ces associations ?
J’ai toujours voulu créer une agence de volontariat à taille humaine, spécialisée dans une partie du monde et dans un concept : la conservation des espèces. Nous travaillons actuellement avec plusieurs projets répartis dans 3 pays différents : l’Afrique du Sud, l’île Maurice et les Seychelles.
Les missions proposées par ces différents projets sont assez diverses, cela va de la participation à la gestion d’une réserve, de l’aide à apporter à des centres de réhabilitation qui recueillent des animaux dans le but de les relâcher, au recensement des différentes espèces d’oiseaux, tortues et poissons.
Ce qui est important pour moi, c’est que toutes ces missions sont à la fois utiles et éthiques et que le bien-être de l’animal est placé en premier. En second, vient bien évidemment la satisfaction des volontaires, mais jamais au dépend de l’animal.

L’écovolontariat c’est fait pour tous ?
Le concept de l’écovolontariat, c’est qu’il n’y a pas besoin d’expérience préalable ou de connaissances particulières puisque les volontaires sont encadrés tout au long de leur mission. Il existe quand même quelques conditions de base pour participer : il faut être majeur, en bonne condition physique, parler anglais et apprécier d’évoluer en communauté.

Avec l’érosion massive de la biodiversité, le changement climatique, pensez-vous que l’écovolontariat est une forme d’engagement susceptible de répondre aux défis de demain ?
Je pense qu’en effet, l’écovolontariat représente un pas dans cette direction. Il ne s’agit pas de partir en vacances uniquement pour se faire plaisir, quelle qu’en soit les conséquences pour l’environnement ou les populations locales, mais au contraire, de partir de manière responsable dans des structures qui oeuvrent pour la protection de la biodiversité.

Il existe malheureusement un business autour des vacances solidaires. Comment avez-vous choisi les missions que vous proposez aux écovolontaires ?
Je me déplace toujours pour expérimenter en personne les projets avec lesquels nous travaillons. Je fais d’abord de nombreuses recherches en amont sur ledit projet, je vais ensuite sur place en tant que volontaire pour le tester et ensuite seulement, nous pouvons mettre en place un partenariat. Avec toutes les dérives qu’il existe (projet mal encadré, conditions d’hébergement déplorables, pratiques douteuses, etc.) il est essentiel pour moi de procéder de cette façon. Cela me permet en outre de connaître parfaitement les lieux mais également les personnes avec lesquelles je vais travailler et qui vont recevoir les volontaires.
Je suis très impliquée dans la protection des espèces, et, par le biais d’Aventure Africaine, nous faisons le maximum pour informer les gens au sujet des choses à ne pas faire, comme par exemple : ne pas chercher un projet où l’on s’occuperait de lionceaux car ceux-ci sont destinés à l’industrie de la chasse en boîte ou à la médecine chinoise. Mais également, privilégier les centres de réhabilitation qui n’offrent que très peu de contact avec les animaux pour que ceux-ci puissent être relâchés par la suite, aller dans une réserve qui ne pratique pas de chasse, etc.

Quels sont les projets pour Aventure Africaine ?
Nous allons expérimenter deux nouveaux projets en fin d’année et espérons donc pouvoir les proposer dès début 2019. L’un se concentre sur les éléphants et les rhinocéros et le deuxième, sur les guépards, trois espèces menacées qu’il est important de protéger.

Aventure Africaine

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